vendredi 27 août 2010

Effarade


Femme, ton amour m’effare
M’éblouit comme un phare

Et toute mon attention il accapare
Que des sentiments intenses et catarrhes

Tu m’anesthésies et m’amarres
Tu me laisses figé devant ton regard

Avec tous les sens en fanfare
Et une immobilité joyeuse sans curare

Immobilité heureuse mais sans escarres
Y a plus de cervelle, tu t’en empares

Triste en ton absence, tu deviens ma tare
Dès que je vois ton sourire je deviens hilare

Dés que tu t’éloignes de moi je m’égare
De ma vie et de mon être tu t’empares

Ma déclaration pour toi n’est nullement dérisoire
Tu es mon cœur, ma pompe circulatoire

Tu es ma gloire et mon pêché expiatoire
Ton absence est une démangeaison inflammatoire

Ton amour est une condition probatoire
Pour m’éloigner des maux et déboires

Ce n’est point un cas artificiel ou dilatoire
Mais je veux que dés maintenant tu t’y prépares

Mon amour pour toi est sans égal et sans égard
Pour cela, je veux faire de toi une femme multipare



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