mardi 29 mars 2011

Amour et espoir



La vie est parfois injuste, jouant des tours insoupçonnés.
On évite tant les risques, on se met à l’abri et on essaie


De retrouver la joie, le bonheur et la vacuité d’une vie,  d’une tête
D’un humain décérébré, languissant désenchanté qui végète

Je cherche les mots, je rattrape les lettres, je laisse tomber

Points et virgules, je me presse d’écrire les mots à moitié


Je cherche un sens aux mots entassés en file indienne

La mort me paraît proche, les amours très lointaines



La chance tourne le dos à mes maux et mes blessures
Sous mes mots, ma peau se craquelle et se fissure



Mon âme appelle l’âme sœur qui s’exaspère, s’éloigne 
Me laisse cantonné à mon existence qui se disjoigne  



De l’absolue, de la paix, du bonheur infaillible et puérile
Il ne nous reste que des bribes d’existence fade et futile



La quiétude de l’être est là, on sent sa présence, son souffle
On veut la rattraper, elle s’envole dans l’air, on s’essouffle



Quoi de plus beau que de retrouver la lueur de l’espoir qui renaît
Des cendres d’un esprit meurtri par ses blessures qui l’aveuglaient



Quoi de plus simple que de partager ses sentiments d’un être usé
Usure de l’âme qui dans sa solitude et son malheur reste cloîtrer



On regarde son âme dans l’océan se muant en un aube aux milles couleurs
On garde la tristesse, le visage enfin embellit par un espoir, par une lueur



Une leurre, c’est l’heure du pathétique, l’amour n’a jamais été qu’un arcane
Une fleur, qui vous blesse avec ses épines pour tenir une pétale qui se fane   



Le désenchantement de l’âme dans sa quête du bonheur affaiblit l’espoir
Aigrit l’humeur et fais naître les pétales de larmes dans les méandres du noir



Et puis surgit l’épanouissement tant attendu libérant les os ankylosés
Libérant une joie immense qui dans la tombe de l’être s’est un jour murée



Oui espoir, ne m’abandonne pas, ne me laisse pas pour compte, je t’ai pourtant cherché
Je croyais te tenir, tu m’échappait comme le fin sable qui entre mes doigts s’égrainait



Je me retourne, me retiens de pleurer, respire et regarde les yeux de ma bienaimée
Son amour pour moi est ma voie tracée et ancrée, irrévocable et immuable dulcinée



Espoir, tu cesses d’être espoir, tu deviens amour grandissant, véhément et iconoclaste
Un amour qui par sa présence transforme les plus arides des déserts en un oasis très faste




2 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellent post I must say.. Simple but yet interesting and engaging.. Keep up the awesome work!

cheap nolvadex

Conformiste Rebelle a dit…

Thank you so much Cheap Nolvadex. Very nice of you..

Enregistrer un commentaire